Le pavillon de l’Arquebuse
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Il constitue l’un des derniers témoignages des fortifications de Soissons, disparues à la fin du 19e siècle. Mêlant briques et pierres, il évoque davantage l’élégance toute parisienne de la place des Vosges que la rudesse d’un ouvrage militaire. Sa façade s’anime sous l’effet des jeux de harpes en pierre calcaire encadrant les ouvertures.
Au XIVe siècle, les villes de Picardie et du Soissonnais ont formé des groupes de citoyens armés, appelés Compagnies d’Arc, d’Arbalète et d’Arquebuse, pour se protéger en cas de conflits. À Soissons, deux de ces compagnies étaient en compétition pour obtenir le soutien politique. La Compagnie d’Arquebuse a été particulièrement favorisée par le duc Charles de Mayenne.
En 1626, la compagnie avait construit un pavillon en brique de style Renaissance, entouré d’un jardin, il abritait une grande salle, éclairée par des vitraux, créés par Pierre Tacheron, maître verrier soissonnais. La grande porte d’entrée, elle fut construite en 1658, à la demande du Maréchal d’Estrées.
Au cours du XIXème siècle, le pavillon servit de magasin à poudre et de dépôt d’armes. Il fut classé Monument Historique en 1901 et accueille aujourd’hui des manifestations culturelles.