L’Histoire de la Cathédrale de Soissons

La Cathédrale Saint-Gervais-Saint-Protais de Soissons, construite entre 1175 et 1479, est une merveille architecturale qui représente deux époques du style gothique : à la fois au premier art gothique pour le bras sud de son transept et art gothique classique pour son choeur .

L' Histoire de la construction

La construction de la cathédrale de Soissons a commencé au XIIe siècle sous l'évêque Nivelon de Quierzy, débutant par le bras sud du transept puis le chœur au XIIIe siècle. La nef a été achevée vers 1240, suivie du bras nord du transept à la fin du XIIIe siècle. Consacrée en 1479 par Jean Milet, elle a subi des dommages lors de l'occupation de Soissons par les Huguenots en 1567, mais a été restaurée par la suite. La cathédrale de Soissons, symbole de résilience après ces épreuves, a été fermée pendant la Révolution française et classée monument historique en 1840.

La Majestueuse Cathédrale à Tour Unique

En 1840, la cathédrale a été classée Monument historique, ce qui a été très important. La majestueuse cathédrale de Soissons a eu des difficultés à être achevée en raison des dégâts causés par des catastrophes telles que la guerre ou les tempêtes. Elle demeure remarquable avec sa tour unique. Malgré ces pertes, la façade conserve une certaine harmonie, laissant entrevoir la splendeur du projet original

Un savoir-faire artisanal

La cathédrale de Soissons est principalement construite en calcaire lutétien, extrait localement dans le Soissonais. Cette pierre de haute qualité a été utilisée pour construire Paris. De plus la plupart du toit de la cathédrale de Soissons est en ardoise. Elle possède une lumière qui passe à travers les vitraux colorés, éclairant les histoires anciennes de ce monument historique. Contrairement à d'autres cathédrales, elle n'a pas de tribunes, ce qui la rend plus légère. Les colonnes des grandes arcades, appelées «piliers soissonnais», sont élancées et élégantes, influençant d'autres cathédrales.

Modifications et restaurations

Pendant la Révolution française, la cathédrale de Soissons a été fermée plusieurs fois et a subi des dégradations, notamment en 1793 et 1796, lorsque les théophilanthropes ont détruit des éléments décoratifs. En 1840, elle a été classée monument historique, ce qui a initié des travaux de restauration , comme le remplacement des arcs-boutants et l'ajout d'une coursive sur le chœur. À l'intérieur, les badigeons anciens ont été enlevés et les joints refaits. Les vitraux ont également été restaurés entre 1860 et 1890 pour corriger les erreurs des restaurations précédentes. Une restauration importante a été réalisée après la guerre, achevée en 1937. En 2017, la rosace de la façade ouest a été endommagée par la tempête Egon, causant des dégâts à la rosace et l'orgue.

Visite Virtuelle de la cathédrale de Soissons

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Anecdotes sur la Cathédrale de Soissons

L'histoire du Haricot de Soissons

Au XIXe siècle, des guetteurs se sont relayés en haut du clocher. Ils étaient nommés par le Maire et étaient tous cordonniers. En plus de surveiller la ville, ils réparaient les chaussures. Monsieur Le Paon a exercé cette profession pendant 54 ans, de 1839 à 1892. En haut de la tour, il cultivait des haricots et distribuait la récolte aux touristes qui venaient le voir. On dit qu'il est à l'origine de la confiserie appelée "haricot de Soissons", une spécialité locale !
La Nef

La nef de la cathédrale s'étend sur sept travées. Une grande unité se dégage de cette structure, qui se poursuit jusqu'au chœur, démontrant ainsi la cohérence du projet architectural du XIIIe siècle. L'élévation comprend trois niveaux : les grandes arcades, le triforium et les fenêtres hautes, avec une hauteur sous voûte de 30 mètres. Quatre chapelles ont été ajoutées le long des bas-côtés aux XIVe et XVIIIe siècles.
Le Clocher

En 1918, le clocher était en ruines, avec seulement deux morceaux restants. Sur les vingt-quatre statues qui étaient en place en 1914, seules quelques-unes sont restées. Elles représentaient le Christ, les apôtres, des saints ou des patrons locaux. Deux têtes sont exposées dans le bas-côté sud de la nef. Le torse de saint Pierre est aujourd’hui au centre du jardin lapidaire.

Classé au monument historique

L'ancienne Église Saint-Pierre-au-Parvis : édifiée au 12ème siècle, elle est la propriété de la commune et a été classée au monument historique, inscrite sur la liste de 1846.