1870 -1989 LA CHAUDRONNERIE DE L’AVENUE DE LA GARE
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Les anciens établissements Kretzschmar, chaudronnerie – constructions mécaniques – travaux en fer
L’installation du chemin de fer à la fin du XIXe siècle permis le développement de l’industrie dans un nouveau quartier de Soissons à distance du centre-ville : le quartier de gare.
`Le 27 juillet 1870, Monsieur Pierre-Barthélémy Raboisson-Evrard est autorisé à établir un atelier de grosse chaudronnerie en fer et cuivre sur un terrain lui appartenant au 38 avenue de la gare (devenue avenue du Général de Gaulle en 1970) à Soissons.
Les anciens établissements Kretzschmar, chaudronnerie – constructions mécaniques – travaux en fer
Charles Théophile Kretzschmar (1863-1956), ingénieur industriel et Chevalier de la Légion d’honneur (1916), reprend l’activité en 1893.
Cette grosse chaudronnerie employait 92 personnes et produisait l’équivalent de 1 000 tonnes par an.
L’usine comprenait des bureaux, ateliers, magasins, conciergerie, mais également un bâtiment d’habitation pour le directeur.
Au cours de la Grande guerre, l’usine est impactée. Une partie du matériel et toute la marchandise ont disparu. L’activité reprend en avril 1919.
« Chez Bignier »
André Bignier (1899-1985), industriel, gérant des « Etablissements André Bignier », s’installe dans les ateliers du 38 avenue de la gare en juillet 1935, et dans une annexe au 12 avenue de Bouvines à Soissons.
La chaudronnerie est alors spécialisée dans la tuyauterie, mécanique générale, acier, cuivre, aluminium et alliages inoxydables.
L’usine subît des dommages pendant la Seconde guerre mondiale, surtout lors de l’explosion d’un train de munitions en gare le 27 décembre 1944, qui endommagea tout le quartier.
Après la guerre, André Bignier s’associe à Charles Schmid-Laurent (1902-1961) pour fonder en 1946 les établissements Bignier Schmid-Laurent (BSL).
Le besoin d’espace et la proximité de la gare sont peut-être les raisons qui poussèrent André Bignier et Charles Schmid-Laurent à s’étendre sur d’anciens terrains agricoles entre Soissons et Billy-sur-Aisne.
L’atelier de Bouvines et de la gare ferment à la fin des années 1980. Celui de la gare est cédé en 1989 à la ville de Soissons en vue de l’extension de l’hôpital.