1939-45 : Soissons pendant la Seconde Guerre mondiale
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De juin 1940 au 29 août 1944, Soissons, comme toutes les villes du nord de la France est occupée par les allemands.
Pendant la période d’Occupation au cours de la Seconde Guerre mondiale, Soissons a été le témoin de moments clés et de gestes héroïques. Les tragiques rafles de la communauté juive restent gravées dans la mémoire collective. Deux rafles majeures ont eu lieu : la première, le 17 juillet 1942, exécutée par la police locale en parallèle de la rafle du Vél’ d’Hiv’, tandis que la Gestapo organisait la seconde le 4 janvier 1944.
Face à l’oppression, la Résistance s’est rapidement organisée à Soissons, dès juin 1940, en réponse à l’appel du général de Gaulle du 18 juin. Les résistants de la “première heure” ont établi des réseaux, dont le réseau “Vérité française”, affilié à celui de Paris. Ils ont mis en place des structures pour aider les évadés, en fournissant de faux papiers, des cartes d’alimentation contrefaites et des voies d’évasion vers Londres.
Le chemin vers la liberté a été pavé d’efforts acharnés. Le 23 août 1944, des maquisards du groupe Aurèle, sous le commandement de Lucien Berger, ont été guidés par des femmes courageuses vers des caches d’armes. Ces maquisards ont mis la main sur un précieux arsenal, caché dès 1940 par les premiers résistants. Soissons a finalement été libérée le 28 août 1944 grâce à l’arrivée du 7e corps de la 1re armée américaine.
La Libération a marqué une nouvelle ère pour Soissons. La Résistance a joué un rôle central dans cette lutte pour la liberté, avec des figures telles que “Roberte” (le nom de résistance de Raymonde Fiolet), qui a même assumé le rôle de maire de Soissons pendant une période cruciale. Cette page d’histoire rappelle le courage et la détermination de la ville face à l’adversité.