L’orchestre national de Lille interprétera ainsi l’immense Concerto pour piano et orchestre d’Edvard Grieg, populaire cheval de bataille auquel tout virtuose s’attaque un jour, tout en fougueuse passion, nourri de folklore norvégien et empreint de l’admiration du compositeur pour Schumann. Avec la symphonie du « destin » de Tchaïkovski, la profondeur d’une inspiration guidée par la providence, cette impression de passer de l’ombre à la lumière, ce concert sera celui de sentiments exacerbés.
Ce concert du 30 septembre constitue l’occasion de voir ou de revoir le chef d’orchestre, Alexandre Bloch à la tête de l’orchestre national de Lille qu’il quittera à la fin de la saison.
La parole de Benoit WIART
Directeur de la Cité de la Musique et de la Danse et du Mail-Scène Culturelle
Pour interpréter le répertoire proposé, il faut évidemment une pianiste virtuose. Alice Sara Ott, née en 1988 à Munich, d’une mère japonaise, qui a étudié le piano à Tokyo, et d’un père allemand ingénieur décide dès l’âge de trois ans, après avoir assisté à un concert, qu’elle sera pianiste. Selon ses propres mots, elle réalise alors que « la musique est le langage qui va au-delà des mots ». Particulièrement précoce, elle commence l’apprentissage du piano à quatre ans et atteint les finales du concours jeunes talents de Munich un an plus tard.
Liszt, Chopin, Beethoven, Moussorgski comptent au nombre des compositeurs dont elle a enregistré les œuvres.